À quel point le stress et nos émotions impactent-ils notre santé mentale ?

J’imagine que le stress peut vous éprouver. Eh bien, vous n’êtes pas les seuls. C’est le cas de tout le monde. Pour ma part, quand je suis stressé c’est mon estomac qui, le premier, me donne des signes.

Et vous ?

Les manifestations du stress

Cette intensité émotionnelle, qui parfois me stresse est liée à différents types de situation ou d’environnement avec des déclencheurs bien particuliers. C’est pourquoi, je suis content, de vous donner quelques pistes de réflexion pour soigner votre stress en utilisant les émotions pour une meilleure santé mentale à la fois pour vous, bien sûr, et pour les autres… 😉

Parler en public, passer des examens, entrer en compétition etc… Une forte intensité émotionnelle peut entraîner divers symptômes qui sont des réactions nerveuses et hormonales que déclenchent notre cerveau lorsqu’il perçoit quelque chose qui est de l’ordre du danger pour nous.
Démystifions ce que l’on peut appeler le mauvais stress, du bon stress…
Par essence même, le stress n’est pas bon, mais en même temps, n’oublions pas qu’un stress, c’est-à-dire une émotion en intensité forte à court terme, peut avoir son utilité…
Par exemple éviter d’avoir un accident, se soustraire à un danger, réaliser une performance, effectuer une tâche urgente etc… C’est ok si ce n’est pas tout le temps et au quotidien.

Retenez que votre état d’esprit va influencer fortement votre manière de vivre votre environnement au quotidien.

Comment peut-on apaiser notre stress lié à l’intensité émotionnelle ?

Une des pistes fondamentales consiste à identifier la source de votre émotion trop forte, elle-même source de stress. La façon dont vous agissez afin de passer d’une réaction émotionnelle réflexe à une planification de comportements plus adaptés vise à baisser la pression (donc l’intensité de l’émotion).

4 étapes pour faire baisser la pression des émotions liée au stress

Étape 1 :  Identifiez la source de votre émotion, par exemple une surcharge de travail.

Étape 2 :  Essayez d’identifier pourquoi cette situation vous stresse et pourquoi l’émotion est trop forte. À ce moment-là il est probable que cela soit important pour vous. Il est intéressant de savoir quelle émotion se cache derrière la colère, la peur, la tristesse… ?

Étape 3 :  Prenez conscience de ce que vous apporte ce stress ? Est-ce qu’il est utile ou pas ? Est-ce que vous avez déjà vécu cela ou pas ?
Rien que le fait de se poser ces questions-là va contribuer à faire baisser l’intensité émotionnelle et le stress qui en découle.

Étape 4 : Mettez en place des actions concrètes, comme par exemple, changer votre méthode de travail, résolvez tout de suite la situation qui pose le plus de problème plutôt que de l’éviter, remettre de la priorisation, abandonner l’idée d’être parfait, distinguer l’essentiel et laisser le superflu dehors, parler à votre entourage, faites-vous aider, établissez un planning… À chacun sa méthode.

Une autre piste pour convertir les émotions trop fortes (stress) en énergie est de travailler votre état d’esprit.

Nous distinguons trois grands mécanismes en jeu dans la baisse de l’intensité des émotions liées à l’état d’esprit, et donc trois pistes efficaces pour développer un “mindset” adapté vers moins de stress.

Tout d’abord, déplacez votre attention vers les possibilités qui s’ouvrent à vous plutôt que de rester bloquer sur le point négatif de la situation.

Deuxièmement, alimentez votre esprit vers le positif, favorisez l’émergence d’émotions agréables comme la joie, la fierté, la curiosité, l’espoir…  

Le troisième mécanisme qui va venir compléter ce dispositif est l’aspect comportemental. Comportez-vous de manière positive dans l’ouverture, prêt à relever les manches à vous rappeler ce qui fonctionne déjà, à sourire. N’oubliez pas que vos comportements alimentent aussi vos émotions et donc votre état d’esprit. Cela va aider à générer les hormones utiles à la retombée du stress par la régulation du cortisol.

Les avantages à baisser la pression de ses émotions

Autres avantages à savoir, mieux, exploiter le stress et les émotions intenses :

• Développer ses capacités à adopter des stratégies cognitives et comportementales pour s’adapter au stress et donc aux situations difficiles permet de développer la motivation pour passer à l’action.
• Etre capable de savoir comment nous « grimpons » dans l’intensité émotionnelle ou l’ascenseur émotionnel au niveau du stress, permet de mieux appréhender les situations.

L’idée est de raisonner dans une forme de prédiction de ce qu’il va se passer. N’oubliez pas que le stress est un mécanisme adaptatif qui sert à l’action. Sans le stress, nous n’existerons plus, n’oubliez pas que nos ancêtres « dans le mode survie », s’ils n’avaient pas eu de stress, se serait fait dévorer par les prédateurs.

Bien sûr, le stress peut être aussi paralysant d’où l’idée de se réconcilier avec l’intensité émotionnelle pour garder sa capacité à agir dans son environnement.

Comment maintenir ou s’assurer que le stress est à un niveau compatible avec sa fonction stimulante et non pas sa fonction nocive ?

Ce que je fais souvent, c’est de faire évaluer sur une échelle virtuelle, le niveau de l’intensité émotionnelle de 1 à 10, le fait d’être capable d’évaluer où est-ce que l’on en est sur l’autoroute émotionnelle de l’intensité permet d’être plus conscient de notre cheminement vers le stress.

C’est aussi une autre manière de se confronter à son stress, d’accepter nos ressentis difficiles ou négatifs, ou autrement dit d’accepter les émotions déplaisantes, car elles aident à nous mener vers la/les solutions.
Les techniques respiratoires de ventilation sont aussi très efficaces, la cohérence cardiaque, le ressenti corporel, comme le body scan. Quand vous couplez ces méthodes avec un état d’esprit adapté, vous pouvez regarder le stress et les émotions autrement.

Nous pouvons donc affirmer qu’apprendre à doser son stress et en accepter le ressenti difficile réside dans ses capacités de régulation émotionnelle. L’action est aussi salvatrice dans ce domaine-là par la mise en oeuvre de comportements adaptés qui contribueront fortement à réguler l’intensité de l’émotion.

Plutôt que de choisir des stratégies d’évitement émotionnel, il est donc préférable de se confronter au stress et donc aux émotions fortes si l’on veut s’en faire des alliées.

En matière de stress, “Point trop n’en faut pourrait en être une devise”
“De manière adaptée et efficace” pourrait être une morale !

N’oubliez pas nos émotions sont des ressources et leurs intensités sont le message qu’il est temps d’agir 😉

Pour finir, voici le tableau récapitulatif des notions présentées :

N’hésitez pas à partager cet article et à me faire part de vos retours. 🙂

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Christophe Gauthier

Dirigeant du cabinet &moi, coach -consultant- formateur spécialisé dans l’accompagnement des personnes et des organisations par l’intelligence collective et émotionnelle